Le Scriptorium perdu

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Lieu : Belgium

mercredi, mars 29, 2006

La malerune de Grimbert

Je viens de finir le premier tome de la Malerune de Grimbert chez Seuil. Le moins que je puisse dire, c'est que cet écrivain a du potentiel. Si les thèmes sont classiques et peu originaux, on sent derrière une volonté d'imagination qui ne demande qu'à sortir. Il y a là une volonté de renouveler le genre en ne cédant pas à la facilité du bizarre, c'est-à-dire que Grimbert revisite les lieux communs de la fantasy en leur donnant des aspects peu encore explorés.
Critical hit : le suspense bien entretenu en laissant le lecteur dans l'expectative : on sait qu'il y a quelque chose qui va arriver, on nous le dit mais il y a de fausses pistes (très bon !)
Critical fumble : Grimbert se laisse parfois emporter par son envie d'exotisme et aligne alors en une page des choses imaginaires (animaux, plantes), ce qui aurait mieux convenu en les disséminant dans le récit. Cela donne un aspect artificiel aux créations.

dimanche, mars 26, 2006

Nouvelle collection SF

Nouvelle collection poche SF

Les éditions Seuil se mettent à la SF en publiant une nouvelle collection points : SF. La qualité de l'éditeur s'y retrouve avec  un nombre réduit mais de qualité. On y retrouve de grosses pointures (Lawhead, Crowley,…) mais aussi des auteurs inconnus mais de qualité. Normal, le directeur est Fabrice Colin, un grand du milieu en France avec Gaborit et Grimbert. J'ai justement commencé la Malerune de Grimbert dans cette collection, qui va me faire aimer à nouveau la SF française longtemps délaissée par moi.

Critique de Robert Jordan

Je viens d'achever le dernier tome paru (le 11e) de la roue du temps en anglais, Knife of dreams. Cela correspondra quand il sera traduit aux tome 21 et 22, dans une dizaine j'ai l'impression… On sent la conclusion de cette énorme saga approcher. De partout apparaissent les signes de la dernière bataille : Tarmon Gaidon. Le rythme d'action, qui avait ralenti dans les tomes précédents, est plus soutenu et de nombreuses quêtes sont achevées (notamment Perrin qui retrouve son épouse et Mat qui s'en débarasse pour l'instant). On sent enfin toute la carrure de Jordan qui mélange tous les styles dans ce tome, se limitant moins à la description et donnant plus d'émotion à son histoire, dont je reprochait un peu le manque.
Critical hit : la libération de Faile, emplie d'émotion (voilà plusieurs livres qu'on était tenu en haleine)
Critical Fumble : Elaida et la tour blanche (pas assez de mouvement, Egwene peine à changer les choses.

lundi, mars 06, 2006

Voici une autre lecture :

GOODKIND, la première leçon du sorcier, Pocket
Richard, une jeune guide forestier aux manières frustes, se retrouve embarqué dans une fuite désespérée. Lui qui n'avait jamais connu que les bois et un village tranquille est mêlé à de puissants magiciens, des morts sans repos et des visées politiques de portée mondiale. L'intrigue semble classique dans le genre médiéval-fantastique, mais Terry Goodkind laisse entrevoir plus, des courants profonds qu'il développe ensuite dans les autres tomes de son cycle : l'épée de vérité. Si le premier tome est parfois laborieux, Goodkind y montre déjà des pointes d'originalité qui renouvellent le genre (une arme qui ne blesse pas les innocents) et des éléments habituellement étrangers au genre qui le renouvellent, parfois de manière assez poussée (une saga familiale assez tragique). Un bon début qu'il est conseillé de continuer (les autres tomes sont déjà parus aux éditions Bragelonne).